Le DogParkour ?
Le DogParkour, issu directement du Parkour, a vu le jour au Etats-Unis avec Karin Coyne et Abigail Curtis et reprend les mêmes valeurs que ce dernier : "un esprit serein dans un corps fonctionnel". Il devrait donc idéalement pouvoir être pratiqué par un chien tout au long de sa vie, en adaptant les exercices à son état physique... et émotionnel.
Franchir des obstacles ? Finalement, ce sport est similaire à l'agility, non ?
En réalité, l'intérêt du DogParkour réside notamment dans le fait que le chien devra faire preuve d'adaptation, puisque si les comportements demandés sont bien sûr entraînés au préalable, les obstacles rencontrés seront quant à eux toujours différents. Avec de la pratique, le chien apprendra à mieux appréhender son environnement.
La composante émotionnelle est également essentielle en DogParkour : au fil du temps, le chien acquerra non seulement de la précision et de meilleures capacités physiques, mais aussi plus de confiance et sera davantage à même d'évaluer ses propres capacités. Il arrivera parfois que le chien renonce à franchir un obstacle car il ne se sent émotionnellement ou physiquement pas prêt à le faire à ce moment-là. L'analyse et l'évaluation de son chien s'avère être une des difficutlés principales du cynotraceur, comme on l'appelle. Mais aussi un des plus grands défis !
Le conducteur se verra aussi amené à développer sa créativité pour déceler des obstacles intéressants avec lesquels son compagnon à quatre pattes pourra interagir. Au fil de des sorties, il développera inévitablement son "oeil de Parkour". Une fontaine, une pierre, un rebord de trottoire, un arbre avec une forme particulière, une simple barrière : tout peut faire l'affaire. Avec de l'entraînement, le cynotraceur se mettra à percevoir son environnement de manière beaucoup plus fun et interactive !
Autre différence notoire avec les autres sports canins, il n'existe pas de compétition en DogParkour, pas de concours de vitesse ou de hauteur non plus. Ces éléments vont à l'encontre de l'esprit Parkour qui prône le bien-être et l'adaptation de la difficluté à chacun des participants. On s'entraîne donc pour soi, pour dépasser ses propres limites, pas pour épater la galerie.
Et pourquoi pas du CatParkour ?
Né en France au début des années 90 dans la banlieue parisienne, le Parkour (PK) est une discipline sportive et acrobatique qui consiste à tirer parti des obstacles urbains ou naturels pour les franchir avec agilité et adresse.
"Intrépidité" serait-il le maître-mot de ce sport extrême, de cette activité "casse-cou" ? Oui... mais non ! Le Parkour nécessite un entraînement physique important, une reconnaissance des obstacles au préalable, une maîtrise de son corps et de ses mouvements, tout cela dans le but d'éviter les blessures. L'un des objectifs du Parkour est de protéger son corps, de le maintenir en forme et de pouvoir pratiquer cette activité même à un 'age plus avancé. La devise, "Être et durer", se trouve au centre de l'esprit "Parkour".
La sécurité étant toujours une priorité, le cynotraceur aura régulièrement recours à l'assurage de son chien, ce qui n'est évidemment pas le cas en agility. Même si un obstacle semble facile et peu dangereux, assurer son chien permettra d'épargner ses articulations. Si ces gestes semblent parfois ardus au départ et le maniement de la laisse compliqué, avec de la pratique, ils deviennent très vite naturels.
Il est par contre possible de valider son niveau pratique auprès de l'International Dog Parkour Association ou de l'All Dog Parkour.
Si vous cherchez un sport où développer la complicité avec votre chien, le DogParkour ne devrait pas vous décevoir !
Alors, prêts à partir à l'aventure avec votre compagnon ?
David Belle, reconnu comme étant un des fondateurs du Parkour, nous parle de cette discipline.
